Il est le trait d’union entre deux générations dorées : les Bruno Martini, Lionel Charbonnier, Pascal Vahirua, Christophe Cocard d’un côté et les Djibril Cissé, Olivier Kapo, Philippe Méxès et Jean-Alain Boumsong de l’autre. Avec l’AJ Auxerre, Fabien Cool a remporté un titre de champion de France et trois coupes de France. Il est encore aujourd’hui le joueur le plus capé de l’histoire de l’AJA avec 4667 matchs disputés toutes compétitions confondues. Fabien Cool a également joué sans discontinuer de mai 1998 à décembre 2006 en Ligue 1 soit 27 603 minutes de suite avec le logo de l’AJA floqué sur le cœur. Pendant toutes ces années, Fabien Cool a eu le temps de vivre plein d’histoires magiques et authentiques. Des histoires qu’il raconte aujourd’hui sur Foot d’Avant.

 

Fabien Cool, que deviens-tu depuis la fin de ta carrière de footballeur en 2007 ?
J’ai d’abord passé pas mal de temps sans faire grand chose pour trouver ma voie. J’ai entraîné le FC Paron, une équipe amateur qui se trouve dans le nord de l’Yonne. Ce club évolue maintenant au plus haut niveau régional. Aujourd’hui, je suis revenu à l’AJA et je suis responsable du secteur amateur.

 

En tant qu’ex-gardien emblématique d’Auxerre, comment vis-tu le fait que l’AJA n’arrive pas à remonter en Ligue 1 depuis 2012 ?
C’est difficile pour le club et la ville. Pour les métiers de l’hôtellerie et de la restauration, on ressent l’effet de la relégation en L2. A l’époque où l’AJA était en L1, les restaurants fonctionnaient très, très bien le week-end. Les hôtels aussi. Avec les matchs de Coupe d’Europe en semaine, ça amenait du monde à Auxerre et du dynamisme dans une ville de 35 000 habitants.

 

Revenons en arrière Fabien. Quel parcours as-tu effectué pour arriver à l’AJA ?
J’ai connu un chemin complément classique. Je jouais à Boran-sur-Oise près de Chantilly. J’ai joué dans les équipes départementales et régionales. A l’âge de 14 ans, on m’a proposé de rejoindre l’AJ Auxerre. J’ai fait la section sport études là-bas. Je suis l’un des rares à avoir suivi cette voie avant d’intégrer le centre de formation.

 

Dans une précédente interview sur Foot d’Avant, Roger Boli disait que Guy Roux avait passé un après-midi à la foire du Trône avec lui pour le faire signer à Auxerre. Pour toi, est-ce que Guy Roux s’est déplacé à Boran-sur-Oise ?
Ça n’a pas été le cas pour moi. Le recruteur des jeunes de l’AJA a appelé chez moi après une coupe nationale.

 

Que retiens-tu de ta première rencontre avec Guy Roux ?
Je me souviens surtout de la rencontre avec le monde professionnel. Pendant la préparation, Guy Roux aimait bien faire venir quatre ou cinq gardiens pour que ses joueurs puissent frapper de nombreuses fois. Moi j’avais 14 ans et j’avais été impressionné par la frappe de balle de Antonio Gomez. Il était surtout remplaçant de l’AJA à cette époque.

 

« Quand j’étais plus jeune, j’ai copié Bruno Martini et Lionel Charbonnier. Bruno, c’était plutôt la sobriété et l’efficacité. Quant à Lionel, il avait une force explosive très impressionnante»

 

A l’époque, il y avait une concurrence colossale dans les buts à Auxerre avec Bruno Martini et Lionel Charbonnier. As-tu eu peur de ne jamais jouer avec l’AJA ?
Pas vraiment car j’étais beaucoup plus jeune qu’eux. Lionel et Bruno ont dix et six ans de plus que moi. Pour moi, ce n’était pas une concurrence mais plus une succession logique. Quand j’étais plus jeune, j’ai copié Bruno Martini et Lionel Charbonnier, deux gardiens de but de très grande qualité. Bruno, c’était plutôt la sobriété et l’efficacité. Quant à Lionel, il avait une force explosive très impressionnante. Ils étaient vraiment avenants avec moi, j’étais leur cadet.

 

Comment Guy Roux t’a annoncé ton prêt à Gueugnon en Ligue 2 en 1993/94 ?
Il ne me l’a pas annoncé mais nous avons eu une réflexion en commun. En signant mon premier contrat professionnel, l’idée était que je m’aguerrisse en prêt en Ligue 2 comme il y avait deux gardiens devant moi à Auxerre. Cette saison à Gueugnon a été très intéressante car elle m’a permis de me déconditionner du centre de formation de l’AJA. A Gueugnon, j’ai été deuxième gardien. Avant la saison 1993/94, Ali Boumnijel devait partir. Finalement il est resté à Gueugnon. Pendant cette saison, j’ai été marqué par les relations extraordinaires qu’il y avait au sein de ce club. J’ai découvert un autre football, c’était très enrichissant. Même si footballistiquement parlant, mon prêt à Gueugnon ne m’a pas apporté quelque chose, j’ai beaucoup appris sur le plan mental. Peut-être que si je n’avais pas été prêté à Gueugnon, je n’aurais pas réussi à passer le cap plus tard à Auxerre.

 

Qu’est-ce qui t’a fait progresser mentalement à Gueugnon ?
A Gueugnon, je me suis retrouvé tout seul, il a fallu que je me débrouille dans une petite ville. A l’AJA, nous étions coucounés. En plus à Gueugnon, je ne jouais pas donc ce n’était pas évident. Je n’ai pas été aigri d’avoir passé la saison en tant que deuxième gardien. Ce n’est pas mon caractère. Je suis quelqu’un de pragmatique et j’essaie toujours de ressortir le positif de chaque situation. Je suis ressorti plus fort de cette expérience à Gueugnon. La preuve, j’ai rebondi assez vite à l’AJA.

 

Tu as joué ton premier match dans l’élite à Bastia (le 7 janvier 1995) lors de la saison 1994/95. Quels souvenirs gardestu de tes débuts en Ligue 1 ?
Ce jour-là, Lionel Charbonnier s’est gravement blessé en cours de match et je l’ai remplacé. Bruno Martini n’avait pas fait le déplacement car il était victime d’une rupture des ligaments croisés depuis plusieurs mois. Je n’ai pas trop de souvenirs du déroulé du match. Je me rappelle surtout qu’Auxerre menait 1-0 quand je suis rentré et que le score était identique quand l’arbitre a sifflé la fin du match. D’habitude, on rentrait directement à Auxerre après une rencontre à l’extérieur mais ce soir-là, nous étions restés en Corse. Je me souviens d’un repas assez joyeux. J’étais sur mon petit nuage. Ensuite, j’ai joué un match de seizièmes de finale de Coupe de France contre Lens (0-0 ap, 4-3 aux tirs au but). Comme ça s’est bien passé, Guy Roux a décidé de laisser partir Bruno Martini à Montpellier à l’été 1995. Il a décidé de me faire confiance avant le retour de Lionel Charbonnier à la mi-saison.

 

C’était un geste fort de Guy Roux de laisser partir Bruno Martini pour promouvoir un jeune gardien en l’absence de Lionel Charbonnier…
C’était vraiment quelque chose de fort effectivement. Il m’a fait confiance pendant quatre mois pour la saison du doublé (ndlr : 1995/96). 16 matchs, c’est presque la moitié de la saison. J’ai finalement une part réelle dans la conquête de ce doublé. Je pense également que Guy Roux a laissé partir Bruno Martini pour faire de la place à Lionel Charbonnier qui avait déjà 28 ans.

 

« Même si on se faisait bien chier à l’époque, avec du recul aujourd’hui, je me dis qu’on a passé des moments extraordinaires lors des mises au vert en forêt avec Guy Roux. Humainement, elles créaient quelque chose de fort dans le groupe. Ça créait un petit truc en plus sur le terrain derrière »

 

Comment c’était d’être gardien de but avec Laurent Blanc devant soi ?
C’était très enrichissant pour moi. Après il y avait aussi d’autres grands joueurs comme Corentin Martins ou Christophe Cocard. C’était du très haut niveau et à cette époque j’étais encore en phase d’apprentissage. L’année suivante, j’ai d’ailleurs pu participer à un match de Ligue des Champions : Auxerre-Glasgow Rangers (2-1). Cette victoire nous a fait sortir des poules pour jouer ensuite les quarts de finale (ndlr : face au Borussia Dortmund).

 

A l’époque, Guy Roux préparait les matchs de Coupe d’Europe en forêt pendant plusieurs jours. Quels souvenirs gardes-tu de ces mises au vert ?
Même si on se faisait bien chier à l’époque, avec du recul aujourd’hui, je me dis qu’on a passé des moments extraordinaires. On a fait de superbes balades au fin fond du Morvan. Les plus jeunes avaient les logements les plus pourris sans télévision. Les plus vieux avaient les plus belles chambres avec une petite télé. Une fois que ton statut évoluait, c’était de mieux en mieux. Les moments d’échanges étaient vraiment forts avec les autres membres de l’équipe. Humainement, ces mises au vert en campagne créaient quelque chose de fort dans le groupe. Ça créait un petit truc en plus sur le terrain derrière.

 

Comment apprends-tu que tu deviens le gardien de but numéro un d’Auxerre après le départ de Lionel Charbonnier en 1998 aux Glasgow Rangers ?
Après la Coupe du Monde 1998, Lionel voulait partir d’Auxerre. Moi, je devais être prêté à Lorient. Avant mes vacances, on m’avait dit de bien rester à côté de mon téléphone. Le problème c’est que je me suis baigné avec sans faire exprès et je n’ai pas été joignable pendant 15 jours. C’était le destin. A mon retour à Auxerre, Lionel me dit : « ne pars pas, j’ai un club en ligne de mire. Si toi tu pars, on ne voudra pas me laisser partir ». Après le départ de Lionel Charbonnier, Guy Roux m’a dit lors de la préparation en Suisse : « Lionel s’en va, tu seras le numéro un ».

 

Après le départ de Guy Roux en 2000, Auxerre a frôlé la relégation avec Daniel Rolland sur le banc…
C’est une croyance qui est totalement fausse. On n’a pas frôlé la relégation lors de cette saison 2000/01 mais lors de la saison 1998/99 pour ma première saison en tant que titulaire à Auxerre. On s’est maintenu lors de la dernière journée (ndlr : Auxerre avait fini 14eme à deux points du premier relégable). Avec Daniel Rolland, Auxerre a fini treizième (ndlr : à quatre points du dix-huitième et premier relégable). Quand Daniel Rolland était sur le banc d’Auxerre, il a lancé tous les jeunes d’un coup. Ces jeunes qui ont fait une grande carrière ensuite. On parle de Philippe Méxès, Djibril Cissé, Lionel Mathis et j’en oublie. Daniel Rolland a misé sur l’avenir.

 

Comment as-tu accueilli cette nouvelle génération de joueurs à l’AJ Auxerre ?
Moi, j’ai eu beaucoup de chances car j’ai côtoyé plein de générations à l’AJA. J’ai vécu toutes les années dorées de l’AJ Auxerre. A cette époque, j’étais bien avec tout le monde. Je donnais des conseils quand on me les demandait. Lorsqu’il fallait taper du poing sur la table, je le faisais de temps en temps. J’étais le sage de l’équipe. Après pour parler de cette nouvelle génération, elle était différente de celle de 1996. C’était une génération qui ressemble un peu plus à la génération actuelle.

 

« Échanger mon maillot avec David Seaman à Highbury, ç’a été un moment magique pour moi. Plus que de jouer contre Thierry Henry, Patrick Vieira ou Freddie Ljunberg »

 

Raconte-nous les entraînements avec Djibril Cissé lorsqu’il fallait arrêter ses très grosses frappes au quotidien ?
Ça frappait fort, ça frappait fort, ça frappait fort. C’est l’un des rares joueurs qui te faisaient mal lorsque tu stoppais ses frappes.

 

Lors de la saison 2001/02, Auxerre avait une équipe de folie avec les Djibril Cissé, Olivier Kapo, Philippe Méxès, Jean-Alain Boumsong, Khalilou Fadiga. Pourquoi l’AJA n’a pas remporté le titre de champion de France cette saison-là ?
Peut-être que l’équipe était trop jeune. En plus cette saison-là, l’équipe était passée d’un marquage individuel à un marquage en zone. Ces détails ont peut-être joué dans la course finale au titre de Champion de France.

 

Le sommet de cette génération est la victoire à Arsenal (2-1) en phase de groupes de Ligue des Champions en 2002 ?
C’est l’un des grands faits d’armes de cette génération. Ce soir-là, elle s’est montrée à l’Europe entière. Peut-être que nous étions encore un peu tendre pour confirmer ensuite sur la scène européenne. Mais ce match-là reste extraordinaire car en face il y avait du lourd. Ces jeunes joueurs ont réussi à se sublimer à Highbury. Pour ma part, j’ai été obnubilé par David Seaman, le gardien de but d’Arsenal et de l’équipe d’Angleterre. Échanger mon maillot avec lui, ç’a été un moment magique. Plus que de jouer contre Thierry Henry, Patrick Vieira ou Freddi Ljunberg. Je n’ai jamais été supporter dans l’âme mais à ce moment-là, oui.

 

Quels souvenirs gardes-tu des victoires en Coupe de France en 2003 et 2005 (2-1 face au PSG et contre Sedan) ?
Ces soirs-là, il y avait une bonne étoile au dessus de nos têtes. Le premier match, on perd 1-0 à la mi-temps, on n’a pas une occase, on se fait balader. En deuxième mi-temps, Hugo Leal se fait expulser et se retrouver à onze contre dix nous a donné des ailes. Djibril Cissé a marqué un but extraordinaire suite à une percée de Johan Radet. Contre Sedan deux ans plus tard, on mène 1-0 à la mi-temps mais on se fait rejoindre au retour des vestiaires. Finalement, Bonaventure Kalou qui avait joué un match amical avec la Côte d’Ivoire la veille nous offre la Coupe de France. Gérard Bourgoin l’avait cherché en avion. Il était rentré à 4h du matin. Il a fait son entrée sur le terrain à 10 minutes de la fin et son copain Kanga Akalé lui a fait un centre décisif à la dernière minute.

 

Tu es le recordman de matchs avec l’AJA (467 matchs toutes compétitions confondues) et le recordman de matchs consécutifs joués en Ligue 1 (ndlr : de 1998 à 2006 sans manquer la moindre minute). Comment expliques-tu ta longévité et ta régularité ?
Tout d’abord, il y a l’hygiène de vie. Mon corps m’a toujours suivi, il ne m’a jamais fait défaut. C’est vraiment important ce travail en dehors du terrain. Le corps est l’outil de travail d’un footballeur. Certains l’oublient et cela peut favoriser les blessures. Par ailleurs, il y a aussi la confiance du staff qui m’encourageait dans les bons et les mauvais moments.

 

« Jean Fernandez a réussi de belles choses à l’AJA en qualifiant notamment le club en Ligue des Champions. D’un autre côté, il a un peu précipité le club là où il est aujourd’hui même si ce n’est pas lui qui était sur le banc quand l’AJA a été reléguée. Mais cela s’est déroulé suite à l’héritage qu’il a laissé »

 

A Auxerre, tu as aussi subi un 7-0 à Lens en 2005 (voir l’interview du double buteur Daniel Cousin sur Foot d’Avant juste ici). Quel est ton analyse sur cette défaite cinglante ?
Ce match, j’ai eu la chance d’y survivre. Malgré les sept buts que j’en encaisse, je ne me suis jamais déchiré. Même si je n’ai pas été décisif, le fait de ne pas être passé à travers sur l’un des sept buts, ça m’a maintenu à flot. Ce soir-là, j’avais été le seul joueur à en parler avec la presse. J’avais besoin de voir si mon ressenti par rapport au match était réel. C’était un peu comme une séance de psy pour surmonter cette « catastrophe ». Ce soir-là, c’était une faillite collective, je ne pouvais pas faire grand chose sur les buts encaissés. Après, on avait morflé en faisant plein de séances vidéo pour éplucher le contenu de ce match à Lens. Je me souviens par ailleurs qu’Auxerre avait gagné à Lens en seizième de finale de Coupe de la Ligue (3-2) quelques semaines plus tard.

 

A Auxerre, tu as connu d’autres coachs après Guy Roux : Jacques Santini en 2005/06 et Jean Fernandez en 2006/07…
Personnellement, j’ai beaucoup apprécié Jacques Santini. Il m’a fait découvrir un domaine tactique très élaboré et très avancé. Cette saison 2005/06 a été très enrichissante avec en plus le retour de Dominique Cuperly qui avait quand même eu un rôle important pour moi quand j’étais plus jeune. Quant à Jean Fernandez, j’ai moins apprécié travailler avec lui. Il a voulu avoir une équipe à son image avec pratiquement que des jeunes pour pouvoir complètement les maîtriser. Jean Fernandez a réussi de belles choses à l’AJA en qualifiant notamment le club en Ligue des Champions. D’un autre côté, il a un peu précipité le club là où il est aujourd’hui même si ce n’est pas lui qui était sur le banc quand l’AJA a été reléguée. Mais cela s’est déroulé suite à l’héritage qu’il a laissé.

 

Comment as-tu vécu les derniers mois de ta carrière professionnelle ?
J’ai arrêté sur une pubalgie. Mon corps a dit stop. Ce n’était pas la fin que j’avais prévue. Après c’est souvent la même fin pour les joueurs de foot : soit ils sont blessés, soit ils ne jouent plus, soit ils vont de club en club pour finir. J’avais prévu d’arrêter en 2007. Mais à la fin 2006, la pubalgie est arrivée. J’ai hésité à repartir dans un club de Ligue 2 six mois plus tard. Puis finalement je me suis dit : « non, c’est le destin. Ne va pas chercher un club. Ton corps t’a bien rendu service, il faut s’arrêter ». Les deux années qui ont suivi ma fin de carrière, ç’a été une libération : plus de pression, plus de tension, j’ai profité de la vie. C’était extraordinaire. C’est après que je me suis dit : « maintenant, je fais quoi ? ». Et c’est vrai que ce n’était pas facile. L’après-carrière est difficile pour beaucoup d’anciens joueurs.

 

Pendant toutes tes années à Auxerre, penses-tu que tu aurais mérité une convocation une équipe de France ?
Non je ne crois pas. J’avais trop de lacunes sur le jeu aux pieds même si j’étais peut-être plus technique que certains sur le jeu à la main. Je n’étais pas non plus le gardien qui se mettait en avant, qui se faisait bien voir auprès des médias, qui faisait le show. Ça ne m’intéressait pas vraiment. Je ne le regrette pas du tout aujourd’hui car ce n’était pas moi. Les gens qui me connaissent, même dans le milieu de la presse, savent que je suis quelqu’un de droit, de franc, sans langue de bois. J’ai eu la chance de réaliser une belle carrière sans faire la comédie, en étant vrai. Ma carrière a été un vrai bonheur.

 

Enfin souhaites-tu ajouter quelque chose ?
Je pense qu’il est plus important de mettre en avant l’aspect sportif que le business. Moi, au cours de ma carrière, j’ai privilégié mon bien-être et celui de ma famille en restant à Auxerre. Je n’aurais jamais pu jouer autant de matchs de Coupes d’Europe si j’avais souvent changé de clubs. Je n’aurais peut-être jamais pu gagner le titre de Champion de France et trois Coupes de France.

 

Propos recueillis par Clément Lemaître

 

Tu es fan de l’AJ Auxerre ? Découvre l’interview de Pascal Vahirua juste ici

 

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