Aujourd’hui installé près de Cannes, Pontus Farnerud, qui passe actuellement ses diplômes d’entraîneur, est revenu sur les moments forts qui ont rythmé sa belle carrière. Du Monaco de Marco Simone et David Trezeguet à Göteborg en passant par le Strasbourg de Kevin Gameiro, le Sporting Lisbonne et la sélection suédoise sous Zlatan Ibrahimovic, Pontus Farnerud te fait replonger dans le foot de la fin des années 90 et des années 2000.


Pontus Farnerud, que deviens-tu depuis la fin de ta carrière pro ?
Une fois que j’ai arrêté ma carrière, j’ai travaillé pour la télé suédoise pendant deux ans et demi quand Zlatan Ibrahimovic jouait au PSG. J’étais consultant lors des matchs du Paris-Saint-Germain. Quand il est parti, j’ai un peu continué à travailler pour la télé mais pour le championnat suédois. Mais c’était difficile de faire des allers-retours car j’habite dans le Sud de la France, à Mougins près de Cannes, et mes enfants sont scolarisés en France. Actuellement, je passe mes diplômes pour devenir entraîneur et je m’occupe de l’équipe de mon fils.


Comment vois-tu l’évolution du football suédois ? Jusqu’où ira la Suède à la Coupe du Monde 2018 ?
Après l’Euro 2016, il y a eu pas mal de changements dans l’équipe. Zlatan Ibrahimovic a arrêté mais aussi Andreas Isaksson et Kim Källström. La Suède a réalisé une bonne phase de qualification et a montré qu’elle avait des qualités contre la France et l’Italie. Je pense que la Suède peut passer la phase de poules. Quand tu es en Coupe du Monde, les matchs se jouent sur des petits détails.


Selon toi, Zlatan Ibrahimovic doit-il revenir en équipe de Suède pour la Coupe du Monde ?
Non je ne pense pas. Je ne pense pas que l’équipe et le staff en aient envie. Les joueurs qui ont emmené la Suède à la Coupe du Monde ont très bien travaillé. Le groupe est très soudé et je pense que ça aurait peut-être été un peu plus compliqué avec Zlatan.


Tu avais disputé l’Euro 2004 avec lui au Portugal, avec notamment ce but incroyable d’une aile de pigeon contre l’Italie. Sentais-tu à l’époque qu’il allait devenir un joueur d’exception ?
Difficile à dire. J’ai notamment joué avec lui en Espoirs. A cette époque, je savais qu’il allait devenir un grand joueur mais je ne pensais pas qu’il deviendrait un joueur aussi important dans le foot mondial. Il était un peu timide au début, il ne s’est pas imposé directement en équipe de Suède, il lui a fallu du temps. Mais ensuite, il a su montrer que c’était un super joueur.


« J’ai senti plus d’envie de la part de Monaco pour me recruter et c’est ce qui a fait la différence »


Etait-il le leader de la Suède à l’Euro 2004 ?
Non, pas du tout. Il est devenu leader de l’équipe de Suède quelques années plus tard. Mais c’est vrai qu’il nous avait procuré beaucoup de bonheur et d’euphorie en marquant son but d’une aile de pigeon contre l’Italie.


Revenons à ta carrière : comment as-tu débuté le football et comment es-tu devenu professionnel ?
J’ai été formé dans la ville où j’habitais, à Landskrona, près de Malmö. On avait de supers coachs qui étaient très investis pour nous les jeunes. Dans notre génération, cinq ou six joueurs sont devenus professionnels. J’ai eu beaucoup de chance d’avoir été formé dans ce club. A 15 ans, j’ai commencé à jouer avec les seniors et à 18 ans j’ai signé à l’AS Monaco. A l’époque, j’étais aussi sollicité par d’autres clubs en Suède et l’Ajax Amsterdam, mais j’ai préféré signer à Monaco. J’ai senti plus d’envie de la part de Monaco pour me recruter et c’est ce qui a fait la différence.


Comment tu as été recruté par Monaco ?
Monaco m’a suivi et a vu mes matchs en Suède à Landskrona. Puis je suis venu à Monaco avec ma famille, j’ai rencontré les dirigeants monégasques et le coach. Je me souviens encore le moment où j’étais au Stade Louis II, une heure avant un match de championnat. Il y avait Jean Tigana et le président qui étaient là pour me parler et me dire qu’ils étaient « heureux » de m’avoir au club et qu’ils me voyaient progresser. A 18 ans, c’est difficile de refuser. Pour moi, c’était incroyable de signer à Monaco.


Que retiens-tu de ta première discussion avec Jean Tigana, l’ancien entraîneur de Monaco ?
Il m’a expliqué la façon dont jouait Monaco et qu’il me voyait dans le système qu’il souhaitait mettre en place avec le groupe qu’il avait. Mais Jean Tigana est parti rapidement après mon arrivée. Claude Puel lui a succédé. J’ai beaucoup aimé travaillé avec lui.


« Se retrouver dans le même vestiaire que Fabien Barthez, Thierry Henry et David Trezeguet qui avaient gagné la Coupe du Monde quelques semaines plus tôt, c’était impressionnant »


Comment se sont passées tes premières semaines sur et en dehors du terrain à l’été 98 à Monaco ?
Au début, ce n’était pas facile avec la langue française, c’est une langue très compliquée à apprendre surtout pour les Scandinaves. Mais je me suis rapidement adapté au club, à l’équipe et au staff. J’ai trouvé que Monaco était un club très familial. Il y avait une bonne ambiance, les joueurs étaient supers avec moi, ils étaient tout le temps en train de me demander si j’avais besoin de quelque chose. Même si à 18 ans, c’est difficile de quitter sa famille et son pays, je sentais que j’avais fait le bon choix.


Il y avait des grands joueurs à l’époque à Monaco: Fabien Barthez, Franck Dumas, Ludovic Giuly, David Trezeguet, Thierry Henry, Sabri Lamouchi, Japhet N’Doram, Willy Sagnol, Victor Ikpeba…Quel joueur t’a le plus impressionné ?
Difficile à dire. Après c’est sûr que se retrouver dans le même vestiaire que Fabien Barthez, Thierry Henry et David Trezeguet qui avaient gagné la Coupe du Monde quelques semaines plus tôt, c’était impressionnant. J’ai beaucoup aimé jouer avec Sabri Lamouchi, Willy Sagnol qui était un très bon joueur, Ludovic Giuly pour ses qualités sur et en dehors du terrain, ou les anciens comme Franck Dumas, Japhet N’Doram, Victor Ikpeba, c’était un rêve pour moi de jouer à Monaco et parmi tous ces joueurs. J’ai travaillé comme un fou pour montrer que je pouvais jouer à ce niveau-là.


Comment as-tu trouvé ta place au sein de ce vestiaire bourré de stars ?
J’ai été accepté au sein du groupe même si au début j’étais un peu timide. Après, j’ai dû me battre pour gagner ma place et pour cela il fallait être moins timide.


10 mars 1999 : tu joues ton premier match en Ligue 1 en tant que titulaire contre Metz (0-0) à Louis II. Que retiens-tu de tes débuts en L1 ?
Je me souviens avoir fait un bon match. J’ai failli marquer d’ailleurs. J’étais content de mon premier match avec Monaco. Il y avait une différence au niveau de l’intensité par rapport à la Suède mais je me suis rapidement adapté au niveau du jeu et du rythme.


« J’ai énormément progressé pendant cette saison du titre en 1999/2000 et je ne me suis pas rendu compte que je jouais dans une équipe de rêve »


En 1999, Monaco recrute Marcelo Gallardo, comment as-tu vécu la concurrence avec lui ?
Bien, même si on jouait plus ou moins au même poste. Je me voyais plus comme un joueur qui était là pour apprendre et qui jouait une fois qu’il en avait la possibilité. Lui c’était une star quand il est arrivé. Il était au top de sa carrière. Il m’a impressionné, c’était un super joueur. Même si c’était un grand nom, je faisais tout pour gagner ma place. A côté de lui et d’autres joueurs de Monaco, j’ai appris beaucoup de choses.


En 1999/00, Monaco fait une saison de rêve et termine champion de France. Quel a été le secret de cette saison réussie ?
Tout d’abord, on avait une très, très bonne équipe. Quand on voit les joueurs qu’il y avait (Simone, Trezeguet, Giuly, Gallardo, Lamouchi, Marquez, Barthez, etc…), ce n’est pas difficile de comprendre pourquoi nous avons été champions avec beaucoup de points d’avance. Il y avait une bonne ambiance dans le groupe malgré qu’il y ait beaucoup de stars et de nationalités différentes. J’ai aussi adoré jouer avec Marco Simone qui était un grand joueur. Il jouait attaquant et décrochait beaucoup. J’aimais lui passer le ballon pour casser les lignes. C’était facile de le trouver sur le terrain. Quant à David Trezeguet, il était impressionnant en match, à l’entraînement et après les entraînements car il restait pour répéter ses frappes et la finition. Après quand on est à côté d’eux au quotidien, on ne se rend pas compte, on fait son truc. J’ai énormément progressé pendant cette saison du titre en 1999/2000 et je ne me suis pas rendu compte que je jouais dans une équipe de rêve. Devant, il y avait aussi Dado Prso, il faisait beaucoup d’appels. J’aimais jouer vers l’avant et pour moi, c’était super. Je trouve aussi que Claude Puel a fait un bon travail avec cette équipe.


Justement, es-tu surpris de voir Claude Puel s’imposer aujourd’hui sur le banc de Leicester ?
J’ai beaucoup aimé travailler avec lui. En France, il a amené beaucoup de clubs au plus haut niveau. En s’imposant aujourd’hui à Leicester, il montre que c’est un grand entraîneur. J’adore le coach mais aussi l’homme. Il aimait bien participer aux entraînements des joueurs quand il était à Monaco, mais il n’a jamais réussi à me prendre le ballon, j’étais trop rapide pour lui (rires). Il n’a jamais eu le temps de me tacler.


Pourquoi cela s’est moins bien passé pour Monaco la saison après le titre de champion ?
C’est toujours comme ça. Quand on vend beaucoup de joueurs après un titre, ça prend du temps pour reconstruire l’équipe et peut-être que le club n’a pas été assez patient. Les résultats ne sont pas venus tout de suite et la saison a été compliquée. Mais on a quand même été en finale de Coupe de la Ligue contre Lyon (défaite 2-1, ap). J’avais fait un bon match et j’avais prouvé que je pouvais jouer au plus haut niveau. Nous ne méritions pas de perdre. C’était dur de voir Lyon marquer à quelques minutes de la séance des tirs au but. Cette saison-là, les dirigeants étaient impatients d’introniser Didier Deschamps sur le banc de Monaco.


« Didier Deschamps m’a tout de suite dit qu’il aimait ma façon de jouer »


Didier Deschamps est en effet devenu l’entraîneur de Monaco à l’été 2001. Quelle était ta relation avec lui ?
Il m’a tout de suite dit qu’il aimait ma façon de jouer. Entre nous, ça s’est bien passé. A l’époque, je sentais déjà qu’il allait devenir un grand coach notamment par rapport à sa façon d’être et son leadership. Mais il lui a fallu du temps pour avoir tout ce qu’il voulait en termes d’effectif.


Quelle était l’ambiance dans le club à son arrivée car il avait écarté plein de grands joueurs comme Marco Simone, Oliver Bierhoff, Christian Panucci… ?
Avec Marco Simone et Christian Panucci, c’était très tendu. Il y avait quelques joueurs malheureux dans le groupe, aux entraînement ce n’était pas facile. A l’époque, il y avait beaucoup de joueurs qui ne savaient pas s’ils allaient rester à Monaco.


Tu as moins joué lors de la saison 2002/03, car il y avait du monde au milieu avec Rothen, Giuly, Bernardi, Zikos. Comment as-tu vécu le fait que Monaco veuille te prêter à l’été 2003 ?
C’est moi qui ai demandé à être prêté. J’avais commencé à enchaîner avec l’équipe de Suède et comme je n’avais beaucoup joué avec Monaco la saison d’avant, c’était important pour moi d’avoir du temps de jeu. A ce moment-là, Didier Deschamps a compris mon choix et cela lui a permis de prendre un autre joueur au milieu lors de la saison 2003/04.


As-tu été déçu de ne pas vivre l’épopée européenne de Monaco en Ligue des Champions en 2004 ?
Oui bien sûr. Je parlais souvent avec eux après les matchs. Mais en même temps, j’avais besoin de temps de jeu à un an de l’Euro 2004. A Strasbourg j’ai fait une saison pleine, j’ai eu la confiance du coach. Tout s’est très bien passé pour moi à Strasbourg.


« A Strasbourg, j’ai découvert Kevin Gameiro. C’était un joueur assez timide et très rapide. Il me faisait penser à Javier Saviola »


Que retiens-tu de ton premier passage au Racing Club de Strasbourg en 2003/04 ?
C’était super. On avait un bonne équipe et de très bons joueurs. J’ai beaucoup aimé jouer avec Christian Bassila au milieu. Devant, il y avait Danijel Ljuboja et Mamadou Niang qui étaient deux joueurs très forts. Sur le banc, il y avait Antoine Kombouaré, j’ai adoré travailler avec lui. Je trouvais qu’il était très, très compétent, même s’il débutait en Ligue 1 à l’époque. J’ai vécu de bons moments avec les supporters de la Meinau, j’étais très content d’être à Strasbourg. Le public strasbourgeois m’a bien accueilli quand je suis arrivé. J’ai vraiment de bons souvenirs de mon passage au Racing Club de Strasbourg. C’était différent de Monaco, et ça m’a fait du bien de vivre dans une atmosphère comme celle-ci. A Strasbourg, j’ai aussi joué avec mon frère Alexander et c’était super cool.


Comment s’est passé ton retour à Monaco en 2004/05 car l’équipe était en grande reconstruction après les départs de Morientes, Rothen, Giuly et les arrivées de Chevanton ou Saviola ?
Personnellement, ça s’est très bien passé, j’ai fait une très bonne saison. Il me restait une année de contrat et j’ai beaucoup joué. Je suis revenu avec beaucoup de confiance après mon prêt à Strasbourg. J’ai senti rapidement que je pouvais avoir une place de titulaire à Monaco. Ça s’est super bien passé avec le coach, avec l’équipe, avec tout le monde. J’ai joué tous les matchs de Ligue des Champions. C’était incroyable et bizarre de remettre autant de buts sur un match à La Corogne (8-3 pour Monaco en 2003 à Louis II et 5-0 pour Monaco à La Corogne en 2004). C’était fou de dominer à ce point cette équipe respectée partout en Europe. Cette saison-là, j’ai pu jouer avec Javier Saviola. Il était très timide en dehors du terrain. Sur le terrain, j’ai beaucoup aimé jouer avec lui car il se projetait toujours vers le but. C’était facile de jouer avec lui. Quand il est arrivé au Barça avant d’aller à Monaco, beaucoup d’observateurs disaient qu’il deviendrait le nouveau Maradona. Il n’est pas devenu le nouveau Maradona mais c’était un très, très bon joueur.


Tu es resté six ans à Monaco, quel bilan fais-tu de ton passage dans le club de la Principauté ?
Je suis arrivé là-bas à 18 ans, j’étais un gamin. J’ai vécu tellement de belles choses. J’ai progressé énormément, j’ai joué avec et contre les meilleurs joueurs du monde. J’étais heureux là-bas et je m’y sens bien quand je retourne au Stade Louis II et au club. Je me sens un peu comme chez moi à Monaco. J’aime ce que fait le club depuis plusieurs années, ça travaille bien, c’est réfléchi, notamment au niveau du recrutement et du centre de formation.


Pourquoi as-tu décidé de revenir à Strasbourg en 2005 ?
Je me suis bien senti là-bas. J’aurais pu prolonger à Monaco, aller dans un autre club français ou à l’étranger, mais le fait que Strasbourg montre une très grande envie de me récupérer a fait la différence. Malheureusement, Strasbourg est descendu à l’issue de la saison. C’est difficile d’expliquer les raisons de cette descente car nous avions une belle équipe. On dominait souvent nos matchs et on n’arrivait pas à concrétiser les occasions. On encaissait aussi beaucoup de buts bêtes. C’est dommage car on ne méritait pas de descendre. Cette saison-là, j’ai aussi découvert Kevin Gameiro. A Strasbourg, c’était un joueur assez timide et très rapide. Il me faisait penser à Javier Saviola. Il se projetait toujours vers le but. Même s’il avait beaucoup de qualités, je ne pensais pas qu’il ferait la très belle carrière qu’il a réalisée.


« J’adore le foot, c’est ma passion, ma vie »


Tu as joué au Sporting Lisbonne pendant deux ans, que retiens-tu de ton expérience au Portugal ?
J’étais très content de signer là-bas et de découvrir un nouveau pays et une nouvelle culture. Malheureusement pour moi, je suis arrivé à une période où il y avait beaucoup de joueurs formés au club au milieu de terrain. Ce n’était pas facile pour moi d’être titulaire. En plus, j’ai commencé avec deux blessures, et cela m’a fait prendre du retard. Mais j’ai quand même beaucoup appris lors de mes deux années au Sporting Lisbonne. Nous avions une belle équipe, fini deuxièmes lors des deux saisons et on a aussi gagné la Coupe du Portugal deux fois. C’était intéressant de découvrir le football portugais, avec beaucoup de joueurs brésiliens. Le Sporting est un très grand club, il y a un superbe centre d’entraînement, le centre de formation fait partie des meilleurs d’Europe. J’ai aussi été impressionné par l’ambiance lors des matchs face au Benfica Lisbonne.


Qu’as-tu pensé du football en général au Portugal quand tu y jouais il y a dix ans?
Techniquement, les équipes étaient très douées. Tactiquement pas trop. Il y avait beaucoup de qualités footballistiques, surtout à Porto, à Benfica et au Sporting Lisbonne. L’ambiance dans le stade était incroyable lors des derbys mais il y avait aussi d’autres matchs au Portugal où il n’y avait pas beaucoup de monde. Sur certains matchs, il y avait parfois environ 2000 spectateurs.


Comment as-tu vécu ta fin de carrière en Scandinavie : Stabaek en Norvège entre 2008 et 2011 puis Göteborg pendant deux saisons ?
En Norvège, nous avons gagné le titre la première année où j’étais là-bas. Il y avait beaucoup de suédois, un coach suédois. Il y avait une superbe qualité de vie pour moi et les enfants. Ça m’a fait du bien de rentrer chez moi en Scandinavie et d’avoir un rôle important dans une équipe. J’étais capitaine et nous avons joué des matchs de qualification pour la Ligue des Champions. C’était bien en Norvège sauf la dernière saison car le club avait quelques problèmes financiers. Je me suis retrouvé en fin de contrat et j’ai décidé de rejoindre Göteborg. Un club que j’avais failli rejoindre à 18 ans. La boucle était bouclée. Il y avait une superbe ambiance dans le club et dans la ville avec beaucoup de supporters. Malheureusement la deuxième année, j’ai beaucoup galéré avec ma blessure à la hanche. Donc j’ai arrêté après ma deuxième saison à Göteborg. A Göteborg, j’ai gagné la Coupe de Suède. C’est bien, j’ai remporté quelque chose presque partout où je suis passé.


Souhaites-tu ajouter quelque chose ?
J’aime le foot et malheureusement j’ai dû arrêter ma carrière à 33 ans à cause de cette blessure. Je pense que j’aurais pu continuer à jouer au haut niveau. J’adore le foot, c’est ma passion, ma vie. J’étais content de suivre le PSG quand je travaillais pour la télé suédoise. J’adore être près du terrain. Maintenant on verra ce que va donner ma formation d’entraîneur.


Propos recueillis par Clément Lemaître