Cette semaine, Gary Neville et Jamie Carragher ont tous deux fait leur discours hebdomadaire sur Chelsea et ses propriétaires.
Que vous soyez d'accord ou non avec eux, vous ne pouvez pas douter du fait que tous deux, et la majorité des médias en fait, détestent tout simplement le Chelsea Football Club. Et vous savez quoi ? C'est exactement comme ça que je l'aime.
Ils nous détestaient à l'époque où nous avions le plus de succès sous José Mourinho. Ils détestaient José lui-même. Nous avions des joueurs qui étaient de vrais salopards dans notre équipe, et on s'en fichait. Nous gagnions tout et ils pleuraient tous. Les supporters adverses nous détestaient, ils pleuraient aussi, et tout ce qui comptait, c'était que Chelsea en tant que club faisait un doigt d'honneur au monde entier. J'ai adoré ça.
J'entends encore aujourd'hui des fans de l'équipe rivale me dire que nous avons gagné des choses grâce à l'argent du pétrole. Je les entends encore dire que nous ne serions rien sans Roman Abramovich. Cela a du poids bien sûr, car nous étions littéralement au bord de la faillite lorsqu'il a pris le pouvoir. Mais les entendre se plaindre du fait que Chelsea a recruté tous les joueurs, « acheté le succès » et tout gagné, j'ai adoré ça.
J'adore que Chelsea soit détestée, c'est comme ça que nous fonctionnons le mieux. Cela a été un formidable terreau pour alimenter notre succès.
Et maintenant, des gens comme Neville et Carragher semblent détester nos propriétaires depuis le jour même de leur arrivée et ne leur ont donné aucune chance. Je ne sais pas pourquoi, peut-être parce qu'ils étaient des hommes d'affaires américains qui n'avaient aucune connaissance du football lorsqu'ils sont arrivés ? Qui sait. Peut-être qu'ils détestent tous les deux Chelsea en tant que club de football. Peut-être un peu des deux.
Mais quand les médias s'en prennent à Chelsea, qu'ils gaspillent tout leur temps à parler de Chelsea, alors qu'ils s'investissent dans tout ce que nous faisons, je ne vois que cela comme une bonne chose. Un certain journaliste du Times vit littéralement pour notre disparition, il l'attend, et beaucoup d'autres journalistes sont pareils. Pas tous bien sûr, mais beaucoup d'entre eux.
Quand ils critiquent Chelsea, j'adore ça. Laissez-les haïr. La seule façon de répondre à la haine est de se lever, de réussir et de leur montrer que vous brillez. Chelsea, c'est à vous de le faire à nouveau maintenant, comme vous l'avez fait dans les années 2000 !